> FLORENVILLE et sa Région


Chameleux


Le site gallo-romain de Chameleux Au sud, sur la frontière, dans une cuvette forestière agréable, paisible, enchanteresse : Chameleux.
Là passait la chaussée romaine ReimsTrèves, aux bords de laquelle vécut sporadiquement, pendant quatre siècles, un relais qui était une sorte de station-service pour les soldats romains et les voyageurs. L'endroit fut fouillé scientifiquement.
Il est expliqué par des panneaux didactiques.
Il y a toujours un petit café, accueillant, où l'on peut se rafraîchir et se restaurer. Le ruisseau de Williers alimente plusieurs étangs où l'on éléve des truites.


Williers


Premier village français
Chameleux est au pied de Williers, pittoresque et minuscule village français.
Une des plus petites communes de France : 34 habitants. Elle en comptait jusqu'à 255 en 1851. Williers possède son propre conseil municipal : un maire, deux adjoints et six conseillers.
Le village est très curieux, établi sur un éperon, barré par un mur sans doute construit à l'époque celtique ou à l'époque romaine. On l'aborde dans un tournant, à l'improviste; il n'y a qu'une rue, évasée, et qui se termine, au bout, par une petite église - n'est-ce pas plutôt une chapelle ? - où l'on dit la messe le dimanche.
Il n'y avait pas d'église en 1575, et on en cite une "nouvellement reconstruite" en 1628, Williers, une histoire de coeur..
Le dépaysement est un puissant mobile, un ressort attractif, un appel au voyage. Cela est vrai à des milliers de kilomètres, cela peut être vrai à deux kilomètres de Florenville. Et c'est ce qui fait l'attrait deWilliers, de tout temps, pour les Florenvillois, maintenant aussi pour les touristes.
Dans les archives de l'histoire de Florenville, on trouve déjà, au XVIlle siècle, des mentions, occasionnelles, de jeunes allant se promener le dimanche à Williers,
Plus prés de nous, il y a tout d'abord le fait du petit village pittoresque, où l'on est cependant en France, le grand voisin et ami. De plus, pendant longtemps, durant le règne de la loi Vandervelde, au temps de la "prohibition", lorsque la vente d'alcool était interdite dans les cafés, les hôtels et les restaurants belges, Williers exerçait une attraction certaine, avec son unique petit café, prés de l'église, "Chez Odette".
Un minuscule café, vieillot, sympathique où l'accueil est souriant, affable, où l'on pouvait déguster à son aise les alcools français, dans une délicieuse atmosphére pleine de simplicité et de cordialité.
A cette époque, l'accés à Williers en voiture était interdit par Chameleux.
Il fallait passer par la douane du Paquis de Frappant, sur la route de Carignan.
Un beau jour, victime de l'évolution universelle, la loi Vandervelde fut abrogée, la vente d'alcool redevint libre en Belgique, mais le petit café conserva son attrait.
Les Florenvillois, les Gaumais, les touristes, continuaient à aller "chez Odette", déguster le Picon-vin blanc, ou le guignolet-kirch qui étaient bien meilleurs chez elle.

A environ un kilométre, prés de l'ancienne douane française. au lieu-dit "Paquis de Frappant", l'office de tourisme des "Trois Cantons" dispose d'un vaste bâtiment d'accueil et d'information touristique dénommé "Pavillon d'accueil du territoire du sanglier".
On y trouve une salle d'exposition permanente ainsi qu'une boutique de produits régionaux.

> to the top



Chassepierre


Chassepierre doit certainement son nom aux deux mots latins "Casa Petrea" qui signifient "maison de pierre".
A quatre kilomètres de Florenville, l'adorable petit village de Chassepierre, paradis des peintres, conserve un ensemble architectural intéressant composé de nombreuses maisons des XVIlle et XIXe siècles, de l'église Saint- Martin et son cimetière, du presbytère, de la Fondation Marci et de l'ancien moulin banal dont le site a été assaini et rénové.
Elle garde aussi un témoin assez exceptionnel des temps géologiques de l'ère quaternaire: un massif de cron appelé "Le Trou des Fées".
L'église de 1702 se dresse au centre du vieux cimetière, elle est pourvue d'une tour à terminaison baroque. A ses côtés, le presbytère s'impose par son volume : bâtisse à double corps et deux niveaux datant de 1790. Il surplombe à l'arrière deux charmantes demeures du XVIlle siècle construites sur les berges de la Semois.
Loué par l'ASBL 'Les Soquets, Amis du vieux Chassepierre", il est devenu depuis peu une "Maison de Pays". Celle-ci propose des expositions centrées sur l'histoire de Chassepierre, l'architecture rurale, le mobilier lorrain et les ressources naturelles, etc, La bâtisse d'allure cossue (1751) accolée à l'école de style néo-classique surmontée d'une flèche bulbeuse, appartient à la Fondation Marci. "Le Trou des Fées", situé en contrebas de l'église, est un réseau de galeries souterraines creusées par l'homme dans le cron (roche calcaire).
Elles se prolongent sous les fondations de l'ancien moulin et rejoignent le presbytère où elles se confondent avec les caves. "Le Trou des Fées" ainsi que les ruines du moulin sont restaurés et intégrés dans un circuit de visite. Ce moulin dit banal est aménagé de manière à recevoir des manifestations théâtrales, musicales ou autres.
La route Florenville-Bouillon, à hauteur de Chassepierre domine le village de quelque cinquante mètres. A cet endroit, elle offre un magnifique panorama, formé d'une des plus gracieuses boucles de la semois, ainsi qu'une vue caractéristique sur la premiére cuesta particuliérement abrupte. Le village est riche en eau qui alimente Paliseul, Herbeumont, Bertrix et Neufchâteau.
A la sortie du village, en bordure de la route vers Sainte-Cécile, s'étend un camping de très bon niveau.



Le Breux

Le Breux signifierait "Bru" ou "grande prairie humide" et est situé à mi-chemin entre Chassepierre et Laiche en bordure de la Semois.
Voici quelques années, l'ancienne école communale a été transformée avec bonheur en centre d'hébergement du C.B,TJ. (Centre belge de tourisme des jeunes).
Ce bâtiment jouxte la belle et spacieuse salle Wanson où peuvent être organisées toutes sortes de manifestations (plaine de jeux, tennis barbecue...). A cet endroit, on voit encore les piliers et les culées du pont de la ligne vicinale Marbehan-Sainte-Cécile, détruit en 1940. Centre équestre avec manége.


Laiche


Joli hameau pittoresque, tirerait son nom d'un mot germanique "liska" qui signifie "sorte de jonc". Il est baigné sur toute sa longueur par la Semois.

> to the top


Azy

Azy tire son nom de "aise" qui signifie en roman "métairie".
Azy possédait un château, maison forte du Xlle siécle.
A conseiller : la remarquable promenade pédestre de la Bohanan en bordure de la Semois (voir carte des promenades "Florenville-Lacuisine")


Fontenoille

Paisible village rural.
Il tire son nom du latin Fontanicula' qui signifie petite fontaine". Dans les temps anciens, Fontenoille dépendait de la commune de Sainte-Cécile,
Après des rixes mémorables, les deux communes devinrent indépendantes au début du XXe siécle, pour finalement se retrouver unies à Florenville en 1977, au lendemain des fusions de communes.

Sur le versant sud, on extrait depuis des siècles, une pierre de construction de couleur jaune appelée "Grès de Fontenoille", dont la qualité est remarquable,

Lacuisine


Lacuisine s'étend le long de la route nationale Florenville- Neufchâteau, parallèlement à la Semois. Son ancienne orthographe "Cuisina" (ou Quisine) évoque le temps où les comtes de Chiny y installaient leurs "cuisines" lors des rendez-vous de chasse. En aval du village, le remarquable vieux moulin à eau restauré et en ordre de marche actionnait aussi une scierie. Sa construction remonte à l'époque autrichienne. La girouette aux armes impériales date de 1770. Réputé pour sa pêche, pour la qualité de ses trois hôtels-restaurants, ses promenades en forêt, ce village tranquille constitue un lieu de villégiature très apprécié. Au centre du village, le syndicat d'initiative de Lacuisine dispose d'un parc récréatif, à proximité d'un magnifique plan d'eau sur la Semois. Bains de rivière ou de soleil, canoë ou kayak, pédalos, jeux pour enfants, pique-nique, pêche, promenades, tennis, peuvent s'y pratiquer dans un cadre agréable. C'est au débarcadère de "La Goutelle" que s'achève la belle descente en barque de Chiny à Lacuisine.

Martué

Ce petit village agricole au charme discret possède une rarissime croix de justice, témoin de son affranchissement à la loi de Beaumont (1327). monument classé. Jolie chapelle du XVIlle siècle. Son ancien moulin une belle auberge et le pont sur la Semois forment, dans un cadre reposant, un ensemble pittoresque.
Stages d'été : arts et artisanat.

A quelques kilomètres vers le nord s'étend la grande forêt des Epioux, dont la majeure partie (1721 hectares) appartient au CPAS de Mons. Au centre de ce domaine, on peut voir de grands étangs, dont un de douze hectares, ainsi que le château des maÎtres de forges, datant du XVIle siècle. Ces étangs fournissaient l'énergie hydraulique nécessaire à une intense activité sidérurgique. Les forges des Epioux et celle de Roussel (Epioux- Bas) furent pendant trois siècles deux centres importants de la métallurgie sud-luxembourgeoise. La forge Roussel, dont le château abritait le maître de forges, fut popularisée par Edmond Picard qui en fit le titre d'un de ses livres. Ce domaine est privé.Les vastes étendues boisées des Epioux, bordées par la Semois, sont en partie ouvertes au public. La carte des promenades au 1/25 000e éditée par les syndicats d'initiative de Florenville et de Lacuisine en collaboration avec le CPAS de Mons, renseignera les amateurs sur les nombreuses possibilités de randonnées : la Roche Pinco, la Roche de l'Ecureuil, la Vanne des Moines, le Rocher du Chat, etc.


> Histoire des Epioux

Le château des Epioux fut construit en 1650 pour les facteurs des forges. Il fut restauré en 1730 et Louis Zoude fit rehausser la tour en 1878. Il connut un hôte célèbre en la personne du prince Pierre-Napoléon Bonaparte, fils de Lucien et neveu de l'empereur. Au cours d'une vie aventureuse, agitée, turbulente, courant le monde, il connut des années plus paisibles dans quelques havres luxembourgeois, dont le château des Epioux qu'il habita de 1862 à 1871, se livrant. entre autres, à la chasse et à la rédaction d'ouvrages qu'il imprimait ensuite lui-même. Le domaine des Epioux (1721 hectares) appartient aujourd'hui au Centre public d'aide sociale (CPAS) de Mons. Le CPAS a remplacé la Commission d'assistance publique née le 10 mars 1925 de la fusion des Hospices civils et du Bureau de bienfaisance, eux-mêmes créés en l'an V de la République. M. Victor Louis Auguste Dejardin (1830- 1915) fermier à Harmignies a légué ce domaine aux Hospices civils de Mons par testament du ler janvier 1898. Selon une légende caricaturale qui reste vivace dans la région de Florenville, M. Dejardin, paysan gauche et mal fagoté, quelque peu avare, aurait acheté les Epioux le 21 juin 1887 au prix de 630.000 francs. Il aurait payé comptant, étant porteur de pièces d'or. Certains ajoutent qu'il en avait jusque dans son parapluie (!),, d'autres vont jusqu'à préciser que ce parapluie était troué. Le CPAS de Mons détient les brouillons de la correspondance de M, Dejardin de juillet 1887 à fin 1899. Le dépouillement de celle-ci permet de cerner la personnalité de cet homme attachant et de lui rendre justice. M, Dejardin était un homme cultivé. Il avait terminé ses humanités en 1850. C'était peu fréquent a l'époque, surtout dans les campagnes. Il s'intéressait à l'archéologie, aux antiquités; poète, il avait publié un recueil comprenant une partie de ses oeuvres. C'était aussi un homme d'affaires prudent et un fermier avisé. Il arriva à M. Dejardin de douter du bien-fondé de l'acquisition du domaine en raison des frais importants de reboisements. Ce doute s'accentua lors de la rupture de la digue du grand étang (1888) qui, libérant 500.000 m3 d'eau, lui occasionna des frais considérables de réfection et surtout des dédommagements importants qui lui furent réclamés tout au long de la Semois, en aval jusqu'à Bouillon. Les usines des Epioux-Bas furent détruites. Après son décès, les Epioux ont été estimés, le 31 août 1915, à 1.200.000 francs. La taxe de succession, en 1921, porta sur 1.500.000 francs. La valeur immobilière du domaine n'a cessé de croître. En attestent les revenus des coupes, des chasses et de la pêche qui ont rapporté, de 1945 à 1986, 290.645.288 francs. Les besoins croissants de bois et la raréfaction des espaces forestiers à l'échelle mondiale laissent prévoir une forte revalorisation de ce produit à moyen et long terme (Extrait du texte de René Bougard, voir carte "FlorenvilleLacuisine").


Muno - Lambermont - Watrinsart et "Roche à l'Appel"


L'origine de Muno se perd dans la nuit des temps, mais il est probable que sis àa peu de distance de Carignan, l'antique Ivois, des notables romains, séduits par le site, y édifièrent quelques villas. Il n'est pas rare, en effet, de trouver à Muno d'intéressants vestiges de ces temps lointains. D'ailleurs, le nom même de Muno indique clairement son origine gallo-romaine. Suite au Traité de Verdun (843), Muno devint propriété du comte Herman de la lignée de Charlemagny, qui en fit don, en 1031, à l'abbaye de Sainte-Vanne de Verdun cependant que les bénédictins, en 1053, décident d'établir à Muno un prieuré. Le ban passa ensuite aux mains des jésuites de Liège qui occupèrent le prieuré de 1602 à 1773. Cette période fut chargée de vicissitudes sans nombre, esprit d'indépendance des Munacois ne s'accommodant pas toujours des brimades dont ils étaient l'objet. Après la suppression de la Compagnie de Jesus (jesuites) dans notre pays, Muno rallia le comte de Luxembourg. Le prieuré des jésuites existe toujours mais a été transformé en ferme . Il surplombe le village au sud. Cette ancienne commune, aujourd'hui fusionnée avec Florenville, comportait deux sections Watrinsart et Lambermont, toutes deux installées sur la première cuesta (côte de Lorraine), De la route qui relie Watrinsart à Muno. on peut découvrir un très beau panorama en direction du village de Muno et de la forêt ardennaise qui appartient là au bassin de la Chiers. Les amateurs de géologie pourront passer une journée agréable et instructive dans les alentours immédiats de Muno. Nous leur conseillons de se procurer notamment au S.I. de Muno la brochure explicative sur le centre d'intérêt géologique de Muno ainsi que la carte de la Semois touristique.
Celle-ci comporte, au verso, une carte géologique au 1/40,000 de la région de Florenville Arkose, kersantite, margarite, grès, calcaire, marnes, schistes... se trouvent aux alentours de Muno.
La Roche à l'Appel en bordure du massif cambrien de Givonne (570 millions d'années) constitue le centre d'une réserve naturelle de l'asbl Ardenne et Gaume. Cet escarpement épais de poudingue qui émergea de la mer secondaire est le seul représentant des couches de base du Gedinnien connu sous le nom d'assise de Mondrepuits. Il forme avec la forêt voisine un cadre très agréable. A l'entrée de la réserve, près du pont des Roches, sur le site des anciennes carriéres, se trouve une cabane avec barbecue qui permet d'y consommer son pique-nique (réservation obligatoire au S 1, de Muno)
Deux sentiers de promenade permettent d'accéder au sommet de la Roche à l'Appel d'où la vue sur la forêt ardennaise proche et les deux premiéres cuestas est très belle et permet la découverte d'un important panorama.

Au nord de la forêt, se situe le domaine des Amerois, autrefois propriété du comte de Flandre (père du roi Albert ler), En faisant la promenade du Monty, on aperçoit au loin le château qui appartient aujourd'hui à la famille Solvay

L'ancienne voie ferrée Bertrix-Muno-Carignan (163a) est aménagée sur 7 km en une route piétonne, cycliste et cavalière. liaison : France/Belgique (RAVEL). Elle permet de gagner l'Ermitage - derniers cafés à la Frontière française. Vaste parking sur le site de l'ancienne gare de Muno Sentier écologique 30 espéces végétales répertoriées en bordure de la forêt. Collection de pierres et "Faune géologique de Muno" (Musée au S 1.)


> to the top


L'ancienne voie ferrée Bertrix-Muno-Carignan (163a) est aménagée sur 7 km en une route piétonne, cycliste et cavaliére.
liaison : France/Belgique (RAVEL).
Elle permet de gagner l'Ermitage - derniers cafés à la Frontiére française.
Vaste parking sur le site de l'ancienne gare de Muno
Sentier écologique 30 espèces végétales répertoriées en bordure de la forêt.
Collection de pierres et "Faune géologique de Muno" (Musée au S I.)

Sainte-Cécile - Conques

Le village de Sainte-Cécile est, comme Muno, implanté au sud de la forêt ardennaise.
Il est installé sur les marnes hettangiennes (jurassique intérieur) dont la seule vocation est la prairie. Ce mode d'exploitation présente un grand intérêt paysager en ouvrant et en dégageant le paysage dès la sortie de la forêt.

Sainte-Cécile a toujours connu une activité industrielle, une filature y a existé depuis longtemps.
Quelques petites industries s'y sont également développées : une ferronnerie créant des assemblages et charpentes industrielles tout en réalisant aussi de la ferronnerie d'art ainsi qu'une entreprise de construction échangeurs de chaleur.


 

Villers-devant-Orval

Villers est un typique village gaumais. Il est arrosé par la Marche, une petite rivière qui délimite la frontière entre la France et la Belgique. Ses origines remontent à l'époque romaine. En effet, dans les fouilles effectuées en 1972, on a découvert 45 sépultures; l'étude des objets divers découverts permet de situer l'origine de ce cimetière aux Ier et IIè siècle après J-C. A quelques kilomètres, se trouve la prestigieuse abbaye d'Orval dont la visite vaut le détour.
.

> to the top